Le pilote disposait d'un habitacle spacieux, avec un remarquable champ de vision vers l'avant et des commandes de vol très efficaces.

La partie inférieure de la coque présentait une section effilée, identique à celle d'un bateau de course. Cette particularité permettait un meilleur contrôle de l'appareil dans l'eau, aux faibles vitesses. Les skis, déployés pour l'accostage et le décollage, s'escamotaient dans la coque afin de réduire la traînée en vol. La partie ventrale du Sea Dart présentait un profil en V aigu, comme celui d'une coque de bateau de course.

Les perpétuels problèmes de moteurs rencontrés par le Sea Dart l'empêchèrent d'atteindre la vitesse maximale dont il était capable. Avec plus de puissance et grâce à la refonte de sa coque, il pu néanmoins afficher des performances identiques à celles d'un avion terrestre.

Conçu comme un chasseur à part entière, le Sea Dart aurait été particulièrement bien armé pour un appareil des années 50. Il aurait été armé de 2 missiles AIM-4 Falcon ou d'AIM-9. La distance franchissable du Sea Dart était inférieure à ce qu'elle aurait pu être sur une version opérationnelle.

Convair tira profit de l'expérience du XF2Y pour concevoir les chasseurs à ailes delta F-102 et F-106. L'US Navy testa un autre hydravion à réaction, le Martin P6M Seamaster

Sources :

néant