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Le pare-brise du cockpit était constitué
de panneaux doubles. A l'extérieur une glace de 9,5 mm d'épaisseur,
et, à l'intérieur un sandwich de deux glaces enfermant un
produit au silicone. L'encadrement était en Inconel X et en alliage
de titane ou d'aluminium. La glace extérieure devait supporter
une température de 425 °C sur la face extérieure et 285
°C sur la face intérieure.
L'environnement du pilote.
L'installation du pilote posait des problèmes
de conditionnement d'air, de survie et d'ergonomie. Le conditionnement
du cockpit était assuré grâce à l'azote liquide
qui parvenait à l'état gazeux dans l'habitacle, pour assurer
la pressurisation (pression correspondant à une altitude de 10670
m), la climatisation (+65°C maximum), la ventilation des équipements
(fonction utilisant 98% de la puissance de refroidissement disponible),
le désembuage du pare-brise, la ventilation et la pressurisation
de la combinaison du pilote.

Cette dernière, de type MC-2, due
à la société David M. Clark, était pressurisée
à la pression du cockpit et comprenait, à l'intérieur,
outre le circuit de ventilation, de chauffage et de pressurisation, le
circuit d'alimentation en oxygène du pilote, les différents
circuits de communication radio, les capteurs physiologiques, ainsi que
différents appareils de contrôle (régulateur d'oxygène,
régulateur de pression, etc). Le casque en fibre de verre, possédait
une visière pleine. La combinaison fut par ailleurs modifiée
pour recevoir le parachute et le harnais du siège éjectable.
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